Rapport préliminaire du palynologue, Tonja M.
Site archéologique de la Cité ikéa
21 janvier 1014 – 19h30
Rapport préliminaire du palynologue
Premières observations :
A l’entrée du site : présence de graines de conifères, après étude de l’échantillon = petits arbustes, sans doute ornementales
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Etude de la première strate supérieure : division en 4 zones
1ère zone : présence de graines sur restes métalliques, après étude de l’échantillon : présence de billes minuscules et de restes de tissus violets et blancs : fleurs artificielles ?
2ème zone : échantillon révèle de minuscules étamines en tissu appartenant à une orchidée, couleur indéfinie : orchidée artificielle ?
3ème zone : prélèvement sur restes de bois. De même, l’échantillon, après étude, révèle de minuscules morceaux de tissu au microscope : restes de pollens artificiels d’un smycka, présence de minuscules restes de papier à proximité, on peut y déceler quelques mots « arti », « une vraie »
4ème zone : l’échantillon révèle la présence d’un tapis végétal artificiel
Conclusion pour la première strate
Les échantillons révèlent la présence de nombreuses fleurs artificielles, à l’exception des essences d’arbustes à l’entrée.
Hypothèse :
La situation climatique à l’époque de la société ikéenne s’est-elle dégradée à un point tel que les végétaux organiques et naturels n’existant plus, les ikéens ont du se recréer un environnement végétal et ornemental ? La couche d’ozone avait-elle déjà, à cette époque, connu une phase critique ?
Se pose aussi la question de la présence des essences d’arbres organiques à l’entrée du site : Comment les ikéens ont-ils pu les protéger si le climat était défavorable ? Mise au point d’un procédé chimique de protection des arbres ?
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Etude de la seconde strate inférieure
De même, échantillons prélevés sur plusieurs zones
1ère zone : échantillon isolé d’essence d’un arbuste : espèce indéterminée
2ème zone : restes de carton mêlés à pollens organiques : il s’agit de plantes grasses vraisemblablement réunies dans un carton.
A proximité : présence d’un autre pollen organique mêlé à des restes de céramiques : après étude de l’échantillon, il s’agit d’une phalanopsis : une orchidée en tige probablement en pot.
Dans la même zone : présence d’un pollen organique d’une espèce végétale différente. Après étude de l’échantillon, il s’agit de Dracaena lucky Bamboo curl : un bambou de forme rigolote ? Avec toujours des restes de carton.
A proximité, l’échantillon révèle aussi un mélange de pollens organiques et artificiels, présence de restes de papier sur lesquels on pourrait déceler quelques mots : « arti », « reste belle », « pendant longtemps »
3ème zone : sur un échantillon, présence de pollens organiques d’espèces différentes : hypothèse : rassemblement sur une même zone de plusieurs espèces végétales. Il s’agit de graines de :
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Yucca
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Chrisaludocorpus lutescens
Sur un second échantillon prélevé sur une autre zone plus petite à proximité : présence de différents pollens organiques issus de :
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Bensaï
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Dracaena massengeona
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Kentia
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Citrus mais non comestible