Cyrilus se promène sur la grande place de la cité dédiée à leur dieu bien-aimé. C’est l’été, le ciel est transparent et le ciel réchauffe agréablement sa peau… Une pause bien méritée car il travaille depuis l’aube. La fête en l’honneur de Luminis Frikis demande la mobilisation de tous.
Pendant ce temps, les ikéens commencent à se rassembler sur l’agora, il arrivent de plus en plus nombreux pour la célébration divine. Certains, cependant, s’inquiètent, le ciel s’est assombri, des bruits étranges semblent provenir des entrailles de la terre.
Pourtant, le ciel et la terre ont toujours été favorables au développement de la grande civilisation qui n’a jusqu’à ce jour connu qu’enrichissement et progrès. Les ikéens sont stupéfaits.
Le grondement s’amplifie, la colère du dieu semble se manifester dans toute sa puissance. Quelle peut bien être leur faute ? Cette progression vers la fortune n’est peut-être pas bien acceptée par Luminis Frikis, après tout, c’est sur son territoire que les ikéens avancent. Toutes ces richesses et ce fric accumulés, c’est en son honneur qu’ils l’ont fait ! Alors pourquoi ?
L’angoisse, la panique montent au fur et à mesure que s’accroît le rugissement de la terre. Le ciel est maintenant noir d’encre, des éclairs furieux le traversent. Chacun s’est réfugié derrière un abri de fortune.
Soudain, la terre se déchire de part en part. Ikéa, la cité, n’est plus.