Cité perdue, par Sylvie, harmoniologue

Sylvie : Harmoniologue  à la recherche de l’origine des sons et des outils de communication des cités perdues et retrouvées.

Mission d’étude du 21 janvier 2014 : IKEA quartier sud de la « citémégabalaise d’Atlantis »

 
 

La Citémégabalaise d’Atlantis est enfouie entre la Loire et le massif granitique du Sillon de Bretagne. L’accès au quartier d’IKEA se fait par la cascade de l’escalator sud.

Arrivée sur site avec Natacha et Mael après avoir mis l’enfant de Natacha à décongeler, nous avons rejoint l’équipe déjà en place.

19h30 tout le monde se disperse dans la cité à la recherche d’indices d’analyse.

Je perçois immédiatement un bruit de fond inharmonieux et permanent dont je ne parviens pas à déceler l’origine. Ce bruit est présent partout dans la cité, mal défini et rarement mélodieux.

Quelques brèves interruptions soulagent les oreilles mais elles sont hélas de courte durée et le bruit devient très rapidement oppressant.

Je me concentre alors sur quelques écrans lumineux diffusant eux même des sons différents créant une cacophonie quasi insoutenable et totalement incompréhensible. 

Tout ce tintamarre contraste avec le silence des humanoïdes présents dans cet espace. Ceux-ci se croisent sans se voir et sans aucun échange. Certains toutefois semblent entrer en communication. Je m’approche mais ils ne me perçoivent sans doute pas puisqu’aucune réaction de les anime. 

A ce moment je croise Natacha et Mael. Nous échangeons sur nos découvertes et questionnements. A nos coté une humanoïde en uniforme coloré vaque à ses occupations nous ignorant totalement ce qui confirme mes propos ci-dessus, ils ne nous captent pas !

Je réalise alors que certains humanoïdes semblent tout de même avoir un mode de communication. Celui-ci me parait toutefois être  uniquement en lien avec la diversité extraordinaire des objets répartis dans tous le quartier d’IKEA.

 Cette abondance est plus que surréaliste et je suis impatiente de connaitre les résultats des études de mes collègues pour comprendre le sens d’une telle profusion.  

Le bruit permanent est tel que je ressens le besoin vital de m’en éloigner. Je ressors du quartier IKEA avec une inquiétude pour mes collègues : résisterons t-ils à ce vacarme sournois ?

Je m’assieds en haut de la cascade pour les attendre et je suis surprise de voir que les humanoïdes sortent en flux continu des objets dans les mains et se dirigent vers les entrailles de la cité.

Je n’ose les suivre, j’attends mes collègues.

L’équipe se trouve à nouveau réunie  chacun revenant avec ses notes et clichés.

Nous ne pouvons hélas pas assister à la réunion de bilan, l’enfant de Natacha devant être presque totalement décongelée, nous devons y aller.

Nous confronterons nos résultats lors du grand colloque sur toile des cités perdues et retrouvées.